Histoire des souris :
Origines, adaptations et mode de vie
L’histoire des souris commence bien avant nos villes. Dès le Néolithique, la souris domestique (Mus musculus) suit l’homme. Granges, silos et maisons lui offrent abri et nourriture ; l’espèce devient rapidement commensale.
Au fil des siècles, son adaptation est remarquable. Des plateaux du Proche-Orient aux cours parisiennes, elle profite des stocks de grains. Comprendre ce parcours aide à expliquer son succès dans nos bâtiments modernes.

L’évolution des souris : un parcours d’adaptation aux côtés de l’homme
Origines muridés
Anciens muridés eurasiens : base évolutive des souris modernes, petites tailles et dents adaptées au grignotage.
Néolithique
Avec le stockage des céréales, Mus musculus devient commensale : greniers, silos et habitats humains offrent abri et nourriture.
Diffusion
Propagation via routes commerciales, bateaux puis chemins de fer : colonisation de l’Europe tempérée et au-delà.
Comportements
Opportunistes, nocturnes, elles passent par des fentes ~6–7 mm, longent plinthes et réseaux, et nichent dans isolants et doublages.
Aujourd’hui
Modèle clé en laboratoire, mais nuisible urbain pour l’hygiène et les câbles. La prévention structurelle reste déterminante.

Histoire et évolution des souris : un compagnon de l’homme depuis des millénaires
L’histoire des souris commence bien avant nos villes. Avec le Néolithique, le stockage des céréales attire la souris domestique (Mus musculus) près des habitations. Elle s’installe dans les greniers et les silos, profite de nos réserves et devient rapidement une espèce commensale.
Ensuite, les échanges et l’urbanisation accélèrent sa diffusion. Par bateaux, puis par voies ferrées, elle colonise l’Europe tempérée. Dans les villes, elle exploite caves voûtées, cloisons creuses et gaines techniques. Cette évolution des souris vers les milieux urbains s’explique par l’abondance de chaleur, d’abris et de nourriture.
Aujourd’hui, la souris occupe une place ambivalente. Animal d’étude pour la science, elle reste aussi un voisin difficile dans nos bâtiments. Cette relation ancienne éclaire nos pratiques actuelles de prévention, que l’on détaillera après son mode de vie, son alimentation et sa reproduction.
Mode de vie des souris : habitat et comportement
Habitat urbain et points d’entrée
Le mode de vie des souris favorise les lieux chauds, secs et proches de la nourriture. En ville, l’habitat des souris s’étend aux caves, faux plafonds et gaines techniques. Elles franchissent des fentes de 6 à 7 mm, suivent les réseaux (plomberie, VMC, câbles) et se faufilent sous les portes mal jointées. À Paris et en Île-de-France, on les retrouve souvent dans les cours intérieures, sous les escaliers d’immeubles et derrière les appareils ménagers où la chaleur et les miettes s’accumulent.
Organisation du territoire et trajets
Le territoire d’une Mus musculus reste réduit : souvent moins de 10 m autour du nid. Les déplacements longent les plinthes et privilégient les angles à 90°, plus rassurants. Les souris empruntent des « pistes » répétées, marquées par un film gras : des traces de frottement (sébum, poussières) visibles sur les murs sombres, les tuyaux et les câbles. Cette routine limite l’exposition aux prédateurs et favorise une recherche efficace des ressources.
Rythme d’activité et habitudes
L’activité nocturne domine, avec des sorties brèves mais nombreuses entre crépuscule et aube. Elles grignotent par petites prises à intervalles réguliers et constituent parfois de modestes réserves. Une observation en plein jour indique souvent une densité élevée ou un manque de nourriture. La température idéale se situe fréquemment autour de 20–25 °C, d’où leur attrait pour les locaux techniques et les pièces chauffées.
Communication et sens
Le comportement des souris repose sur l’odorat (urine, phéromones) et des ultrasons imperceptibles pour l’humain. Les vibrisses (moustaches) cartographient les passages étroits et aident à naviguer dans l’obscurité. La vue reste moyenne, mais les sens du toucher et de l’ouïe compensent largement dans les environnements encombrés des bâtiments.
Construction du nid et matériaux
Le nid de souris forme une boule compacte (environ 10–12 cm de diamètre), dissimulée derrière un appareil, dans une cloison ou sous un plancher. Papier, textile, ouate, laine d’isolation et mousse acoustique servent de matériaux. La proximité d’une source de chaleur et d’un point d’eau (condensation, fuite, évier) améliore les chances de survie des portées.
Signes de présence à reconnaître
Les crottes de souris mesurent souvent 3 à 6 mm, fuselées, brun-noir, et s’alignent sur les pistes. Des grignotages nets (striures fines de 1–2 mm) apparaissent sur emballages, câbles et bas de portes. Bruits légers dans les doublages, odeur musquée, miettes sous les plinthes, sacs perforés et fils endommagés complètent le tableau. Une poudre fine (farine, talc) posée en diagnostic révèle parfois des empreintes miniatures.
Facteurs d’installation et leviers préventifs
Trois facteurs dominent : nourriture accessible, défauts de structure et encombrement. La prévention passe par des joints de porte brosse, le colmatage des points d’entrée de 6 mm et plus (mastic cimentaire, grillage inox), le rangement des denrées en contenants hermétiques et la gestion des déchets. Ainsi, on réduit l’attractivité des lieux et la probabilité d’une colonisation durable.

Alimentation des souris : régime, eau et habitudes de recherche
Vue d’ensemble du régime
L’alimentation des souris est omnivore, avec une préférence marquée pour les graines et les céréales. Elles grignotent en petites prises, plusieurs dizaines de fois par nuit. En moyenne, une souris consomme quelques grammes par jour, selon la température et la richesse des denrées disponibles.
Régime naturel et apports complémentaires
En milieu naturel, le régime alimentaire mêle graines, fruits, jeunes pousses et parfois des invertébrés. Cette diversité couvre l’essentiel des besoins. En période pauvre, elles élargissent le spectre et exploitent tout aliment énergétique disponible à proximité des nids.
Ressources exploitées en ville
En habitat urbain, elles ciblent surtout les aliments secs (pâtes, riz, farine), les croquettes pour animaux, les graines d’oiseaux, le pain et les restes de cuisine. Les placards non jointés, les celliers, les réserves de commerce et les zones chaudes derrière les appareils offrent un accès et un abri simultanés.
Eau, humidité et comportement d’ingestion
La souris peut tirer une partie de son eau de la nourriture. Avec des aliments suffisamment humides, elle se passe parfois d’un point d’eau libre. Toutefois, une fuite, une gamelle ou de la condensation à proximité du nid augmente nettement sa fréquentation des lieux et stabilise la colonie.
Habitudes de prise alimentaire
Curieuse, la souris teste volontiers un nouvel aliment. Elle prélève de très petites quantités avant d’y revenir. Les trajets restent courts, souvent le long des plinthes. Elle peut faire de petites réserves derrière un appareil, sous un meuble bas ou dans une cloison isolée.
Indices et dégâts liés à la nourriture
Les signes typiques près des aliments : emballages perforés par de fines stries (1–2 mm), miettes au sol, crottes fuselées de 3–6 mm et sachets grattés en surface. Des copeaux dans les placards et des étiquettes lacérées autour des réserves confirment le diagnostic.
Prévention axée sur l’alimentaire
Pour réduire l’accès à la nourriture, stockez en boîtes hermétiques (métal ou plastique dur), nettoyez les miettes, gérez les gamelles la nuit et sécurisez les sacs de graines. Enfin, limitez les points d’eau et contrôlez les fuites : la pression alimentaire chute, la colonisation devient moins rentable pour la souris.
Reproduction des souris : cycle, portées et développement
Cycle œstral et fécondité
La reproduction des souris est rapide. Le cycle œstral dure 4 à 5 jours, avec un œstrus bref. En intérieur chauffé, la reproduction a lieu toute l’année. Un œstrus post-partum survient dans les 24 heures suivant la mise bas. Ainsi, une femelle peut atteindre 6 à 10 portées par an si les ressources sont abondantes.
Gestation et mise bas
La gestation dure 19 à 21 jours. La portée compte le plus souvent 4 à 8 petits (des extrêmes de 3 à 12 existent). Le nid est chaud, sec et protégé des courants d’air. Papier, textile et laine d’isolation forment une boule compacte qui limite les pertes thermiques.
Croissance des jeunes
Les souriceaux naissent nus et aveugles. Le pelage apparaît vers 10 jours. Les yeux s’ouvrent vers 13–14 jours. Le sevrage intervient autour de 21 jours. La maturité sexuelle est atteinte vers 6 à 8 semaines, ce qui entretient des dynamiques de population rapides.
Facteurs de prolifération
Chaleur stable (souvent 20–25 °C), accès à la nourriture, points d’eau et abris multipliés favorisent la colonie. De petites fentes de 6 mm suffisent pour circuler. Dans ces conditions, une paire initiale peut engendrer plusieurs dizaines d’individus en quelques mois.
Schéma du cycle de reproduction (Mus musculus)
Cycle œstral 4–5 j
19–21 jours
4–8 petits
≈ 3 semaines
≈ 21 jours
6–8 semaines
Nouvel œstrus < 24 h

Pourquoi les souris sont nuisibles : dégâts, hygiène et coûts
Dégâts matériels et sécurité
Les souris nuisibles rongent pour user leurs incisives. Elles attaquent plinthes, isolants et câbles électriques. Des stries fines de 1–2 mm trahissent ces grignotages. Un câble dénudé augmente le risque d’incendie, surtout dans les locaux techniques. Les matériaux légers (laine minérale, mousse, carton) servent aussi de nid, ce qui fragilise cloisons et faux plafonds. Ainsi, les dégâts matériels s’accumulent vite dans les bâtiments d’habitation et les commerces alimentaires.
Risques sanitaires et hygiène
L’urine et les crottes provoquent une contamination alimentaire. Elles souillent plans de travail et réserves. Les pathogènes potentiels incluent des bactéries de type salmonelles et des agents de leptospirose. Par ailleurs, poussières de nid et poils peuvent irriter voies respiratoires sensibles. En restauration, l’exigence HACCP impose des preuves de maîtrise du risque. Un contrôle défavorable peut mener au retrait de denrées ou à une fermeture temporaire. En outre, les odeurs musquées persistent sur supports poreux.
Impact économique et organisationnel
Les pertes directes concernent produits jetés, coûts de réparation et reprise des finitions. S’ajoutent des frais indirects : arrêts de production, image ternie, non-conformités d’audit. Dans les immeubles parisiens, une circulation par gaines techniques entraîne des interventions répétées étage par étage. Une éradication progressive s’appuie ensuite sur l’exclusion (joints brosse, grillage inox 5–6 mm), la gestion des stocks et le suivi des points sensibles.
Signaux d’alerte à ne pas ignorer
Bruits légers dans les doublages, emballages perforés, crottes fuselées de 3–6 mm, odeur persistante, gaines marquées par un film gras : ces indices exigent une réponse rapide. Un diagnostic précis évite la dispersion. Ensuite, le plan d’action vise le colmatage, l’hygiène et un traitement adapté au site, afin de limiter les réinfestations.
Conclusion : comprendre l’histoire des souris pour mieux prévenir
À retenir
L’histoire des souris éclaire leur réussite près de l’humain. Leur mode de vie privilégie chaleur, abris et accès à la nourriture. Une reproduction des souris très rapide explique les hausses soudaines d’effectifs. Sans mesures structurelles, les souris nuisibles s’installent et reviennent.
Prévention prioritaire dans les bâtiments
Visez l’exclusion : joints de porte brosse, seuils ajustés et colmatage des points d’entrée dès 6 mm. Utilisez un grillage inox à mailles 5–6 mm, du mastic cimentaire autour des réseaux et des plinthes bien jointées. Stockez les denrées en contenants hermétiques. Limitez les points d’eau par la réparation des fuites et la gestion des condensations.
Hygiène et organisation
Nettoyez les miettes après service, rangez les zones basses et réduisez l’encombrement au sol. Évacuez régulièrement les déchets et fermez les locaux poubelles. Mettez en place un contrôle visuel hebdomadaire des pistes et des emballages, surtout près des zones chaudes et des gaines techniques.
Suivi et stratégie
Le suivi repose sur des repères fixes : plaques de détection, talc ou farine pour lire les traces, journal des constats et des interventions. En phase aiguë, une extermination peut s’imposer. La désourisation s’appuie ensuite sur l’exclusion, l’hygiène et le contrôle continu des points sensibles.

Questions fréquentes sur les souris
D’où vient la souris domestique et pourquoi vit-elle près de nous ?
Comment reconnaître des signes de souris chez soi ?
Quelle est la vitesse de reproduction des souris ?
Les souris sont-elles dangereuses pour la santé ?
Intervention rapide contre les souris en Île-de-France
Notre équipe spécialisée en lutte contre les souris intervient dans tous les départements d’Île-de-France et dans l’ensemble des arrondissements de Paris. Particuliers, syndics, commerces alimentaires et sites industriels : nous combinons une dératisation de choc puis travaux d’exclusion pour une éradication durable (joints brosse, colmatage 5–6 mm, grillage inox).
Paris (75)
Interventions dans tous les arrondissements, du 1er au 20e. Diagnostics dans caves, cloisons et gaines techniques, sécurisation des réserves et cuisines professionnelles.
Hauts-de-Seine (92)
Boulogne-Billancourt, Nanterre, Courbevoie, Levallois, Rueil… Traitements rapides en logements, bureaux et commerces, avec colmatage des points d’entrée ≥ 6 mm.
Seine-Saint-Denis (93)
Saint-Denis, Montreuil, Bobigny, Aulnay… Mise en sécurité des denrées, pose de joints brosse et gestion des déchets pour limiter l’attractivité des lieux.
Val-de-Marne (94)
Créteil, Vitry, Saint-Maur, Ivry… Dispositifs de contrôle dans les locaux techniques, cuisines et sous-sols, avec suivi documenté conforme aux attentes HACCP.
Yvelines (78)
Versailles, Saint-Germain, Poissy, Rambouillet… Protection des zones sensibles : réserves sèches, locaux poubelles, combles et passages de réseaux.
Essonne (91)
Évry-Courcouronnes, Massy, Palaiseau, Corbeil, Savigny… Actions combinées : traitement de choc, hygiène renforcée et colmatage durable.
Seine-et-Marne (77)
Meaux, Melun, Chelles, Fontainebleau, Provins… Interventions en pavillons et sites agro, avec protections mécaniques et suivi périodique.
Val-d’Oise (95)
Argenteuil, Cergy, Sarcelles, Franconville, Herblay, Montmorency… Plan d’action ciblé : fermeture des accès, sécurisation alimentaire et contrôle des gaines.
Besoin d’une intervention contre les souris ?
Nos spécialistes de la dératisation interviennent rapidement pour une éradication ciblée et durable dans les logements, parties communes et commerces alimentaires. Ne laissez pas les grignotages, les crottes et les fils endommagés compromettre l’hygiène et la sécurité de vos locaux.